Appel à témoins 39-45 : vous avez été nombreux à nous répondre !

L'APPEL À TÉMOINs 39-45 : MERCI AUX 110 TÉMOINS

Un appel à témoins concernant la mémoire de la Seconde Guerre mondiale a été lancé par les Archives départementales de Charente-Maritime au Printemps dernier. L’objectif était de retrouver des personnes qui avaient moins de 20 ans dans le département entre 1939 et 1945 afin de mieux connaître la vie quotidienne des habitants à l’époque. À quoi ressemblaient l’école, les vacances et la vie courante pendant la Seconde Guerre mondiale ?

ET ENSUITE...

Pour célébrer les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les Archives départementales organiseront en 2025 un événement évoquant cette période 1939-1945 sous le prisme de la jeunesse. Les enregistrements réalisés suite à l'appel à témoins seront diffusés à cette occasion.

EN CHIFFRES

• Plus de 110 témoins de la 2^nd Guerre Mondiale ont contacté les Archives départementales, 
• 12 enregistrements réalisés en juin, et reprise des enregistrements à l'automne 2022,
• Enregistrements réalisés aux Archives départementales, à domicile ou en Etablissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad)
• Des femmes et des hommes entre 84 ans et 100 ans (moyenne d'âge 90/92 ans).

LE RECUEIL DES TÉMOIGNAGES A DÉBUTÉ, EXEMPLES...

MADAME DANET, 93 ANS

"Mes parents, en 1939, se sont fait photographier au cas où mon père partirait à la guerre. Je me souviens aussi que ma soeur, qui avait 2 ans à l'époque, collectionnait les cartes de rationnement. Cela a été ses premiers jouets."

MONSIEUR SICOT, 95 ANS

"J'ai d'abord été engagé pour travailler à La Pallice, du coté de la base sous-marine. Un jour, il y a eu un bombardement, les Allemands se sont tous réfugiés dans la base en laissant les Français dehors. J'ai eu peur. J'ai demandé à changer de lieu. J'ai ensuite été affecté au Service civique rural, j'ai alors travaillé dans une ferme."

MADAME PENCRANE, 92 ANS

"Je me souviens, mon père nous a envoyé, mon frère et moi, sur la terrasse surveiller les bruits de bottes des patrouilles pendant qu'il écoutait Radio Londres."